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L’abolition de la loi de sécurité nationale est une tâche fondamentale pour la démocratie en Corée du sud

L’abolition de la loi de sécurité nationale est une tâche fondamentale pour la démocratie en Corée du sud 
1. L’actualité de la situation politique, économique, militaire et diplomatique en Corée du Sud
La Corée du Sud est en crise grave actuellement. Il y a trois sortes de crises : politique, économique et militaire. Tous les trois crises résultent directement des politiques anti-démocratiques, anti-peuples et anti-nationales du gouvernement Lee Myungbak (LMB) qui est dominé et couvert par l’impérialisme étasunien. Parmi entre ces crises, la crise militaire est la plus grave. Le danger de la guerre a toujours existé, néanmoins la possibilité de guerre est plus forte que jamais.
En un mot, le gouvernement du LMB est une dictature fasciste et anti-démocratique, politiquement parlant, doté du pire système néolibéral anti-peuple, économiquement parlant et du point de vue militaire et diplomatique, il est pro-étasunien, anti-nord-coréen, anti-paix et anti-réunification. 
Premièrement, le gouvernement LMB est une dictature fasciste et anti-démocratique.
Le bilan des 4 ans de LMB est marqué par le recul de la démocratie et le retour à la dictature fasciste comparable à la période de dictature militaire fasciste pendant 30 ans. Le gouvernement LMB a complétement détruit les avancés démocratiques réformistes acquises pendant les gouvernements des Kim Daejung – Rho Muhyun , une sorte de « Maccarthysme coréen ». 
Tout d’abord, tandis que la loi de sécurité nationale n’était pas appliquée pendant les gouvernements réformistes depuis LMB elle a était ressuscitée et appliquée en force contre les progressistes, les réformistes, les patriotes qui soutiennent la réunification. Cette loi est usée et abusée également pour manipuler et fabriquer des preuves contre différentes organisations progressistes en disant qu’elles soutiennent la Corée du Nord, considérée comme l’ennemi, afin de maintenir son gouvernement. D’ailleurs, les médias que le gouvernement réactionnaire et conservateur détient et dirige, procèdent tous les jours à la chasse aux rouges, la chasse aux sorcières contre les progressistes et réformistes. Même les députés qui sont élus par les citoyens, sont accusés à cause de ce Maccarthysme : le diable cornard qui guette accusant les militants d’obéir à la Corée du Nord à l’aveugle. Le parti au pouvoir demande l’adoption d’un projet de loi pour la vérification de l’idéologie des députés. Par ailleurs, le syndicat du MBC, une des chaines publiques (comme TF1) est en grève depuis 142 jours (chiffre relevée le 19 juin) contre leur direction qui est soumis au gouvernement LMB et le parti au pouvoir durant les élections législatives du mois d’avril 2012.

Le parquet a extorqué la liste des 200 mille membres du Parti Progressiste Unifié (PPU) en confisquant par coercition le siège du PPU et la société du serveur du PPU afin d’arrêter les membres du Parti qui sont fonctionnaires, enseignants et soldats. Tout le monde qui travaille dans le milieu de la presse sait très bien que le parquet politique a voulu accuser le PPU pour fraude en extorquant les documents de comptabilité du PPU et en accusant certaines organisations d’espionage.
Récemment, un scandale type Watergate version sud-coréenne s’est produit lorsque le gouvernement LMB a inspecté des civils illégalement. Mais il est indispensable de faire une enquête parlementaire à cause des enquêtes précédentes trop indulgentes afin de servir le gouvernement. Le parquet a perdu entièrement la confiance des citoyens car il n’a pas dévoilé la vérité que pendant 8 mois une organisation privée de la maison bleue (palais de l’Elysée sud-coréen) inspectait illégalement les civils.
Deuxièmement, le gouvernement LMB est doté du pire système néolibéral anti-peuple.
Le gouvernement LMB a dépensé environ cent milliard de won au nom de la réduction d’impôts et plusieurs dizaines de milliard au nom de la politique du taux de change pour 1% de richesse et quarante milliard au nom du projet des travaux de 4 rivières pour construire des canaux. En conséquence, les budgets de l’éducation et de la santé ont été brutalement réduits et le budget des collectivités territoriales a eu un sérieux déficit. En outre, les inégalités entre les riches et les pauvres s’agrandissent. Les Sud-Coréens ont élu comme président un directeur général d’une entreprise pour sauver l’économie, pourtant les indicateurs économiques sont pires que ceux des gouvernements réformistes.
Le gouvernement sud-coréen est totalement soumis aux Etats-Unis. Il a même importé des vaches folles, il a passé un accord de libre-échange très inégal entre la Corée du Sud et les Etats-Unis. Par exemple, à cause de cet accord, le marché du riz qui satisfaisait totalement la demande nationale de 25,3%, s’est entièrement écroulé pour arriver à un taux d’autosuffisance de 3,7%. La société de la Corée du Sud est un enfer où depuis 20 ans, 70% des paysans sont disparus et où trois paysans par jour se suicident. Les plus grands dégâts sous le gouvernement LMB affectent les travailleurs qui sont la majorité absolue de la société sud-coréenne. Le taux de chômage réel est 10% avec 3 million de chômeurs et le taux de travailleurs précaires a atteint 50% avec 10 million de personnes. Voici la réalité de la Corée du sud. En outre, le taux de faillite des commerces indépendants est 60% et le taux des individus qui se sont retrouvés avec un interdit bancaire est de 23%, ce qui représente 5~6 million des personnes. Le taux d’augmentation des prix réels est 20% (chiffre relevé en 2010) et les impôts indirects atteignent 50% (chiffre relevé en 2010) provenant des citoyens et destinés à l’éducation et à la santé. Les travailleurs sud-coréens travaillent le double mais reçoivent la moitié de salaire par rapport aux pays de l’OCDE et ce sans aucune couverture sociale. Ces sont les pires chiffres parmi tous les pays de l’OCDE.
Par ailleurs, les collaborateurs et les proches du président LMB sont arrêtés ou emprisonnés, entre autres, à cause des fraudes financiers. Les scandales liés à LMB sont très divers et énormes : l’entreprise publique, la banque, la construction, les ressources et les biens immobiliers, etc. et les sommes corrompues atteignent des millions. Selon les médias étrangers, la fortune détournée à l’étranger par le président LMB est de 700 milliards de wons mais. Il est néanmoins fort probable que cette somme ne représente qu’une partie.
Troisièmement, le gouvernement LMB est un gouvernement pro-étasunien, anti-nord-coréen, anti-paix et anti-réunification. 
Tous les efforts pour la paix et la réconciliation déployés pendant les 10 ans des gouvernements réformistes ont été sauvagement compromis par les 4 ans du gouvernement LMB rendant la relation entre le Sud et Nord de la Corée extrêmement tendue et la situation sur la péninsule coréenne est la plus dangereuse depuis l’accord de cessez-le-feu en 1953. Ce gouvernement cherche sa sortie de la crise politique et économique par le conflit militaire. L’année dernière, il y avait plus de 10 exercices militaires pour attaquer la Corée du nord et finalement, deux tragédies se sont produites : ‘l’incident de naufrage de la corvette de Cheonan’ en avril et l’incident de l’île de Yeonpyeong au mois de décembre.
Lee Sangdeuk, le vice-président de l’Assemblée Nationale et actuellement membre du Parti du Nouveau Monde (Saenuri), a précisé, dans un document confidentiel pour rassurer les Etats-Unis, qu’il ne faut pas se méfier de LMB car il est, de par son cœur et son sang qui coule dans ses veines, et jusqu’au bout de ses doigts, pro-américain et pro-japonais. Ce message a été adressé à Alexander Vershbow afin de souligner non seulement de la fidélité de LMB, mais aussi de son entière collaboration avec les Etats-Unis et le Japon. Le contenu du document confidentiel mentionné ci-dessus a été divulgué par WikiLeaks et publié dans un journal coréen. Le gouvernement de LMB a nié un accord que les Etats-Unis rendent le droit de control de la commande de guerre à la Corée du Sud et fait un accord militaire entre la Corée du Sud et le Japon qui permet de nouveau une attaque japonaise.
Les voyages à la montagne Kumkang et l’activité de la zone industrielle à Gaeseong sont interrompus et les conflits militaires près de la mer de l’Ouest sur la 38e parallèle qui scinde la péninsule coréenne en deux s’intensifient à cause de l’annulation de la déclaration du 15 juin 2000 entre Kim Jeongil et Kim Daejung et de la déclaration du 4 octobre 2007 entre Kim Jeongil et Roh Moohyun. Actuellement, la situation sur la péninsule coréenne ressemble comme celle pendant la guerre. Notamment, la situation s’est aggravée davantage à cause du gouvernement LMB qui d’abord, opprime les sud-coréens partis au nord pour exprimer des condoléances lors du décès de Kim Jeongil et ensuite, organise des manœuvres et des provocations pour insulter les dirigeants nord-coréens Kim Jeongil et Kim Jeongun.
Les problèmes politiques, économiques, militaires et diplomatiques causés par le gouvernement LMB sont des problèmes par nature. Il est également important de noter que la politique de LMB détruit le droit de vivre et les droits de l’Homme en limitant de plus en plus les droits démocratiques. Le plus grand danger est que ce gouvernement cherche sa sortie en provoquant la guerre tuant des milliers de coréens brusquement. Il faut absolument s’opposer à la guerre sur la péninsule coréenne qui menacera non seulement le peuple coréen mais elle causera également une catastrophe inouïe dans le monde entier parce qu’elle peut se transformer à une troisième guerre mondiale. 
2. L’histoire et la perspective de la démocratie en Corée du Sud
La raison de ces crises politique, économique, militaire et diplomatique et la raison que le gouvernement anti-démocratique, anti-peuple et anti-nation est arrivé au pouvoir en Corée du Sud, c’est parce que fondamentalement il n’y a pas de démocratie réelle axée sur le peuple. Même si la Corée du Sud est une société démocratique seulement en apparence, elle n’a même pas atteint le premier niveau des droits de l’Homme et de démocratie; c’est une société surannée et archaïque, anti-démocratique et subordonnée aux puissances étrangères qui n’a même pas réalisé la démocratie bourgeoise. 
Les deux raisons à cause desquelles la démocratie n’a pas été réalisée en Corée du Sud viennent des colonisations, japonaise et étatsunienne. L’impérialisme japonais a occupé directement la Corée à partir de 1910 en installant un gouvernement général et a enchainé la Corée. Pendant 36 ans d’occupation japonaise, la Corée est devenue une société colonisée et semi-féodale parce que les colonisateurs ont bloqué toute possibilité de développement vers une société démocratique bourgeoise par la révolution bourgeoise. A partir de 1945, l’armée étatsunienne est entrée au Sud de la Corée en dictant des politiques coloniales aux gouvernements pro-étasuniens marionnettes. De plus, les impérialistes et leurs alliés ont bloqué l’opportunité au peuple de réaliser la démocratie en faisant la révolution semi-féodale populaire et démocratique. Cette situation s’oppose à celle du Nord de la Corée où une société populaire démocratique a été construite avec le gouvernement du peuple par les résistances antijaponaises avec l’aide des soldats soviétiques. En revanche, les résistants qui existaient au Sud devaient se cacher et œuvraient dans  la clandestinité. D’ailleurs, les progressistes et démocrates soit étaient morts soit se sont refugiés au Nord à cause de la guerre de Corée de 1950 à 1953.
Par conséquent, le Sud de la Corée devient la toundra des progressistes en 1950. Pour comble de malheur ce phénomène a été renforcé pendant la dictature pro-étasunienne militaire fasciste qui a duré 30 ans, à partir de 1961. Les forces militaires fascistes ont étouffé le soulèvement populaire du 19 avril 1960 et du printemps 1980 par le coup d’État de droite en faisant un carnage avec les armes de fusil et de sabre le 16 mai 1961 et le 17 mai 1980 sous contrôle des États-Unis. Les États-Unis avaient une politique de construire un poste militaire avancé et la dictature pro-étasunienne militaire fasciste était un instrument pour réaliser ses intérêts en Corée du Sud afin d’attaquer l’U.R.S.S. et la Chine pendant la guerre froide. Il n’existait même pas de démocratie formelle et tous les droits des citoyens sud-coréens ont été violés. Des milliers de militants et citoyens qui luttaient pour la démocratie, tous innocents ont été contrôlés par l’armée, la police et le Service de Renseignement et beaucoup ont perdu la vie par la torture et l’emprisonnement. Tous les grèves et les manifestations ont été opprimées et la liberté de presse a été contrôlée très systématiquement.
Par ailleurs, les sud-coréens ont construit un secteur libre à Gwangju pendant 10 jours par le soulèvement populaire contre le coup d’État militaire du 17 mai en 1980. Cela a provoqué un tournant décisif pour la lutte pour la démocratie et la réunification indépendante en Corée du Sud en faisant inscrire la Commune de Gwangju dans l’histoire. Notamment, il a construit la base de la politisation des travailleurs et des paysans en suscitant les étudiants de rentrer dans les usines et de prendre conscience pour s’organiser. En outre, les intellectuels et les religieux qu’ y ont participé activement et même la force bourgeoise réformiste qui a soutenu cette lutte dans le Front Uni ont provoqué le soulèvement populaire du juin 1987 réussissant de donner un coup mortel à la dictature militaire fasciste. Bien qu’un militaire soit devenu président par l’élection présidentielle de décembre de la même année, il ne s’agissait plus d’un gouvernement militaire. De même pour la démocratie formelle qui a commencé à être construite à partir de 1987. Puis, nous avons eu un gouvernement dictatorial néolibéral qui a succédé à la dictature militaire fasciste pendant 5 ans, un gouvernement bourgeois réformiste pendant 10 ans et, aujourd’hui le gouvernement néolibéral du LMB par l’élection.
Néanmoins, tous les gouvernements de dictature militaire fasciste, de dictatures néolibérales ou bourgeoises réformistes, fondamentalement tous des gouvernements marionnettes des États-Unis font toujours pression et sont un obstacle pour la démocratie populaire. Même si les gouvernements bourgeois réformistes des Kim Daejung et Roh Moohyun ont mené des politiques réformistes et la relation entre le Sud et Nord a été améliorée, essentiellement, la démocratie populaire n’a jamais été réalisée. Les droits des citoyens ont été élargis mais pas ceux des travailleurs et des paysans. Le système du licenciement que le gouvernement Kim Daejung a introduit et l’accord de libre échange entre la Corée du Sud et les États-Unis que le gouvernement Roh Moohyun a propulsé, ce sont des politiques néolibérales représentatives qui menacent la vie des travailleurs et des paysans. Ces gouvernements n’ont point pu abolir la LSN et ils ont fait pression contre la lutte juste du peuple, pour sa vie et la politique.

Dans ce processus, la force progressiste après le soulèvement du Gwangju de 1980 et le soulèvement de juin 1987 a fondé le Parti démocratique des travailleurs de Corée (PDTC ou en anglais KDLP) au mois de janvier 2000 pour ensuite, en décembre 2011, fonder le Parti Progressiste Unifié (PPU, en anglais UPP) qui regroupe même les forces réformistes. Le PPU est le seul parti progressiste que la Confédération Générale des travailleurs de Corée (CGTC, en anglais KCTU) et la Ligue Paysanne de Corée soutiennent exclusivement. Le parti a obtenu 3 sièges à l’Assemblée Nationale lors de dernières élections.
Le PPU œuvre pour la démocratie réelle par le peuple, pour ‘la démocratie progressiste’ et il rassemble non pas seulement les travailleurs et les paysans mais également le peuple entier, la base de masses, c’est-à-dire, il est un parti de Front Uni. C’est le seul parti qui a le statut à l’Assemblée Nationale pour la démocratie par le peuple, contre le néolibéralisme, pour l’abolition de la LSN, le retrait des bases militaires étasuniennes et la réunification par le système fédéral. Le PPU a le lien de sang avec les organisations de masses, y compris le CGTC et la LPC et le PPU (qui était à ce moment-là PDTC) . Toutes ces organisations sont les forces motrices majeures pour la construction de ‘l’Alliance de la force du peuple (ci-après AFP)’ qui est le plus grand Front uni dans toute l’histoire de la Corée du Sud. Cette grande force de rassemblement de l’histoire nationale réunit non seulement des organisations progressistes, mais aussi des organisations réformistes. Le PPU est en train de préparer un soulèvement du peuple décisif en s’inspirant des soulèvements du Gwangju en 1980 et du juin 1987.
Même si l’U.R.S.S. et des pays socialistes se sont effondrés, la Corée du Nord a réussi à devenir un pays puissant, solide politiquement et elle est en train de résoudre les problèmes économiques en persévérant sur les principes socialistes. Parmi les pays puissants qui soutiennent la Corée, se trouvent la Chine et la Russie dont la force a grandi tandis que la force des États-Unis et du Japon a diminué. Notamment, la crise asiatique de 1997 et la crise économique en 2008 ont conduit l’économie sud-coréenne au désastre et elles ont provoqué la faillite non pas seulement des travailleurs et des paysans mais également de la classe moyenne et des entreprises. En plus, ils ont renforcé la crise politique et économique aux États-Unis et au Japon. Finalement, cela crée le pont culminant du mouvement progressiste et populaire en Corée du Sud. Avant tout, il y a une tendance que le peuple sud-coréen, y compris les travailleurs et les paysans, voudraient la paix et la prospérité par la réunification indépendant entre les Coréens selon les principes des déclarations du 15 juin 2000 et du 4 octobre 2007 en échappant à la logique de la guerre froide. D’ailleurs, la politisation des travailleurs et des paysans est en cours de développement avec l’apparition du parti progressiste et la formation des organisations progressistes de masses et la constitution du Front national et démocratique.
La lutte pour la démocratie en Corée du Sud nous a appris une leçon historique que le droit indépendant du peuple ne vient pas par la force étrangère et les dirigeants, mais uniquement par le peuple lui-même et pour le peuple.
3. La raison et la perspective de l’abolition de la Loi de Sécurité Nationale
L’obstacle décisif qui empêche le développement de la démocratie en Corée du Sud est la LSN. La LSN est une preuve plus importante qui montre clairement la réalité sud-coréenne où il n’y même pas la démocratie bourgeoise et la Corée est un pays démocratiquement retardé et, réellement, il y a encore la dictature fasciste. Sans l’abolition de la LSN, il ne serait jamais possible d’avoir la liberté de l’idéologie, de l’expression, de réunion et d’association et le droit de vivre et la politisation du peuple. En un mot, le peuple sud-coréen ne peut jamais obtenir la dignité et le droit fondamental en tant qu’humain s’il y a la LSN. Afin d’avancer vers la démocratie réelle progressiste par le peuple, tout d’abord il faut qu’on abolisse la LSN.
La LSN qui est née de la loi pour le maintien de l’ordre publique pendant l’occupation japonaise, succédant à la loi pour le maintien de l’ordre public inventée par les impérialistes japonais pour être rebaptisée ensuite lorsqu’il a été établie le premier décembre 1948 pendant l’occupation de l’armée étasunienne. Ensuite, elle s’est transformée en loi anti-communiste et encore après en LSN en restant intact non pas seulement au niveau du contenu mais même de la légitimité selon les formalités minimales. La LSN n’a aucune autorité juridique, c’est-à-dire c’est une loi illégale et n’est donc pas une loi.
Le contenu de la LSN s’ opposé à la réunification prescrite dans la Constitution parce que cette loi nie fondamentalement la Corée du Nord et également il n’est pas possible de reconnaitre aucune justice parce que le contenu est très indéterminé et vague qui nie même les principes de la légalité des délits et des peines. Donc, lorsque le gouvernement ou le parti au pouvoir rendent visite en Corée du Sud et rencontre les nord-coréens, il n’y a aucun problème. Pourtant, les membres du parti de l’opposition qui rendent visite en Corée du Nord, c’est un acte illégal. La même action peut être traduite différemment. Cela faire l’objet de raillerie. Lors d’une visite en Corée du Nord de Im Sookyeong en tant qu’association nationale des étudiants sud-coréens elle a eu des menottes aux mains dès qu’elle rentre. Par contre, Park Geunhye, la candidate à l’élection présidentielle du parti au pouvoir, a reçu des applaudissements.
Cette expérience nous montre que la LSN ne protège pas l’État mais le gouvernement dictatorial, anti-démocratique et antipopulaire, pro-américain et pro-japonais. C’est pour cela que le peuple coréen continu à lutter et ridiculiser cette loi en disant que c’est une loi pour la sécurité du gouvernement et une loi pour la sécurité de la dictature. En réalité, cette loi cible les forces progressistes, combatives, démocratiques et patriotiques qui ont mené les luttes contre les États-Unis et le Japon. Selon le rapport des Nation-Unies, pendant un an juste après avoir eu la création de la LSN, environ 120 mille civils et 9 mille soldats ont été arrêtés ou punis, surtout pendant deux mois lorsque 120 partis politiques et organisations de la société civile ont été dissous. De 1961 à 2011, au moins 13 000 personnes ont été poursuivies, parmi eux 200 personnes ont été exécutées et 33 personnes ont effectué plus de 30 ans de prison.
Dans ce cas là, l’abolition de la LSN et le retrait des bases militaires étasuniennes en Corée du Sud sont les critères les plus importants afin de distinguer entre la force progressiste et réformiste et le force conservatrice et réactionnaire. Notamment, l’abolition de la LSN est un chainon central pour arriver à la démocratie et au progrès.
Lors des élections législatives le 11 avril 2012, la force progressiste et réformiste n’ont pas obtenu la majorité regrettablement parce qu’ils ont manqué 9 sièges. Mais il est possible d’avoir le tournant de la situation par l’élection présidentielle. 
Avant tout, la relation entre la Corée du Sud et du Nord va jouer un rôle de facteur d’évolution. Si le gouvernement LMB décide d’améliorer la relation avec le Nord et respecte la déclaration du 15 juin 2000 et celle du 4 octobre 2007, ou au moins l’abolition de la LSN peut être réalisée très fortement. La situation actuelle critique qui peut déclencher la guerre mais également, c’est pour cela, il y a aussi la possibilité d’abolir la loi de sécurité nationale lors d’une transformation extrême pour la paix. La force progressiste et réformiste doit faire mieux pour abolir la LSN afin de développer le droit de l’homme des peuples.
En conclusion, l’abolition de la LSN, la promotion de la démocratie et le respect de la dignité et des droits fondamentaux, dépendent des consciences du peuple qui connaissent la gravité et qui se soulèvent. Dans ce contexte, un réveil démocratique et la politisation du peuple, y compris les travailleurs et les paysans seront la force motrice la plus importante qui fera la Corée avancer et progresser.
L’année dernière, dans le cadre du 3ème Forum Coréen International à Séoul de décembre 2011, les intervenants étrangers progressistes et démocratiques ont participé à la manifestation contre l’accord de libre échange entre la Corée du Sud et les États-Unis en faisant une marche historique. Cette année, les progressistes et démocratiques étrangers qui participent au premier Colloque International sur la Corée contre la LSN à Paris, sont en train de construire aussi une autre histoire. Ces actions donnent beaucoup de courage au peuple coréen qui militent contre l’accord de libre échange et la LSN et c’est également une expérience exemplaire pour l’humanité progressiste qui aspirent la liberté et la démocratie.
La solidarité internationale et le soutien jouent un rôle décisif pour promouvoir la démocratie en abolissant la LSN et pour réaliser la démocratie réelle avec l’arrivée du gouvernement progressiste au pouvoir. La solidarité et le soutien sincères des camarades et des amis étrangers sont toujours émouvants et enthousiastes pour la démocratisation, l’indépendance et le progrès du monde entier.

19 juin 2012, Colloque International sur la Corée
Stephen CHO (Directeur de l’Institut des Recherches Coréennes du 21ème siècle)

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