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PARIS – Le 29e Festival international du film d’environnement

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Par Nguyen Dac Nhu-Mai (Lire ses chroniques dans ZigZag)

le 13 février 2012

Les objectifs principaux du FIFE, informer, éduquer et sensibiliser le plus grand nombre aux risques qui pèsent sur notre planète avec 116 films en provenance de 34 pays…


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À Paris du 7 au 14 février 2012 le 29e festival international du film d’environnement (FIFE) est marqué par le Sommet de la Terre qui va fêter ses 20 ans en juin 2012. Rio c’était hier pour les uns, c’est aujourd’hui pour les autres et ce sera demain pour la jeune génération. Le temps aura donné à la planète un impact autrement. Et, selon Mme Hélène Gassin, Vice-présidente chargée de l’environnement de l’agriculture et de l’élevage, et M. Jean-Paul Huchon, Président du Conseil régional d’Ile- de- France, le cinéma prend le relai de l’opinion et devient le vecteur du développement durable. Ainsi, l’écologie et le politique sont liés par un pacte, celui de préserver la terre pour la génération contemporaine tout en apprêtant celle du futur. Pour ce faire, la Région Ile-de-France s’est dotée d’un plan climat adopté en 2011 et s’impose comme objectif de réduire les émissions de carbone de 75% d’ici 2030. Par ailleurs, l’Ile-de-France privilégie toute initiative et projet donnant priorité aux problèmes écologiques.

Un rendez vous à ne pas manquer car en adoptant pour thème de sa 29 édition la prochaine Conférence des Nations Unies sur le développement durable, le FIFE aura à cœur d’aider à ce passage à l’action en aiguillonnant les femmes, les hommes et leurs enfants. Le cinéma devient le moyen le plus influent pour éclairer et surtout interpeler tous les citoyens. Dès lors, l’investissement de la protection de l’environnement devient décisif et doit être l’affaire de tous.

Les objectifs principaux du FIFE, informer, éduquer et sensibiliser le plus grand nombre aux risques qui pèsent sur notre planète avec 116 films en provenance de 34 pays. Inédits, avant-première, séances jeunes publics, débats, regards décalés, rencontres et pour la première fois des sites créations et des œuvres numériques sur la toile. Cette diversité permet au festival de diffuser les multiples facettes des participations environnementales et sociales contemporaines des différents pays de l’Afrique, de l’Asie, de l’Amérique Latine, de l’Europe, de l’Atlantique et de la Méditerranée.

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À la soirée d’ouverture du 7 février 2012 sur invitations de nombreux parents et enfants ont vu Zarafa, un film d’animation de Rémi Bezançon et Jean Christophe Lie, inspiré de la véritable histoire de la girafe offerte par le Pacha d’Egypte au Roi de France Charles X en 1827 pour acquérir son amitié. Sous un baobab, un vieil homme raconte aux enfants qui l’entourent l’histoire de l’amitié indéfectible entre Maki, un enfant de 10 ans et Zarafa une girafe orpheline. Après un voyage tumultueux en ballon, les voyageurs ont mis 41 jours pour aller à pied de Marseille à Paris. Finalement Zarafa a échoué au jardin des plantes tout en étant à l’initiative de la mode de la « girafonie ». Les spectateurs ont ri même quand vêtements ne riment plus avec balourdises. Les membres des différents jury présents dans la salle ont eux aussi pris la mesure de la température chaude malgré le froid du dehors.

Le Jury officiel, composé de journalistes, comédiennes, créatrice, styliste va décerner trois prix aux documentaires longs métrages en compétition officielle : le grand prix (10.000 euros), le prix du documentaire long métrage (5000 euros) et le prix spécial du Jury (5000 euros). Le Jury des lycéens et apprentis d’Ile-de-France va attribuer un prix assorti d’une dotation de 4000 euros à l’un des courts-métrages présentés en compétition officielle. Ce jury est présidé par Sonia Rolland. Le Jury étudiant va gratifier le prix du documentaire court l’un des documentaires présentés en compétition officielles assorti d’une dotation de 3000 euros. Le Prix de la fiction – Prix du Public sera remis à l’une des fictions présentées en compétition officielle, assorti d’une dotation de 5000 euros, à l’issue d’un vote anonyme du public du festival mis en place cette année.

1-Dans la catégorie documentaires (15 films/8 pays) nous sélectionnons deux films concernant les sujets qui fâchent car ils sont d’actualité : le drame des victimes de l’Agent orange/dioxine et la sécurité nucléaire.

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Chinmoku no haru wo ikite – Living the Silent Spring- Vivre le printemps silencieux de Masako Sakata (Japon)-2011-87’. Durant la guerre du Vietnam, l’armée américaine a répandu de l’Agent orange/dioxine, un défoliant ultra-puissant. Cinquante ans après, vietnamiens et américains, survivants et descendants en subissent les terribles conséquences. Quatre ans après « l’Agent orange – A personal Requiem » (prix spécial du Jury du FIFE 2008) Masako Sakata, inlassablement reprend le chemin de la Justice en soutenant les Victimes. Caméra en mains, le regard curieux quoique rempli de tendresse et avec ce penchant de nous livrer les récits de vie – à travers des rencontres des jeunes victimes Américains et Vietnamiens des 2e et 3e générations décrivant leurs souffrances et leurs luttes. Chez eux, recouvrir leur dignité humaine semble fondamentale alors que la solidarité les rassemble. Nuclear Savage : the island of secret project 4.1 d’Adam Jonas-Horowitz (Etats-Unis) -2011-87’ VOSTF raconte que les îles Marshall, dans le Pacifique, ont été le théâtre des essais nucléaires américaines dont les dommages environnementaux et humains sont dévastateurs.

2- Dans la catégorie Fiction, longs métrages (7 films/8 pays) nous avons distingué Nana de Valérie Massadian (France)-2011-68’ (à partir de 8 ans) . De retour de l’école, en fin d’après midi, quelques heures de la vie de la jeune Nana, quatre ans, dans sa maison en lisière de forêt.

3- Dans la catégorie documentaires courts (14 film/10 pays), Extrano rumor de la tierra cuando se atraviesa un surco de Juan Manuel Sepulveda – (Mexique) 2011 20’ : un potager au Guatemala, dans une communauté d’indigènes déplacés. Pour Juana Lopez creuser son sillon c’est raviver la mémoire de la guerre civile.

4- Dans la catégorie fiction courts métrages (22 films/14 pays) Ecorce à vif – Lise Fischer (France) 2010 – 7’58’’ raconte qu’en Amazonie, les écorces à vif des arbres décrivent l’horreur de la déforestation.

Parmi les débats et rencontres organisés, celui du 10/02 à 17.30 sur l’eau, un bien à partager, et celui du 13/02 à 17.30H sur 1992-2012 Rio+20 ouvrent des perspectives encourageantes concernant la prise de conscience sur le droit fondamental de l’eau et les actions des territoires et des citoyens pour « penser local et agir global ».

 

Les programmes thématiques, les regards sur les créations coréennes et québécoises, les programmes et ateliers jeune public, les séances spéciales et avant-premières, la Nuit de l’apocalypse sont de véritables explorations de ce 29e FIFE qui nous permettent de vivre des moments agréables et instructifs autrement.

 

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